Roméo & Juliette

Créations Le Mille-Feuille

Le Mille-Feuille

Créations adaptées de la pièce de William Shakespeare

Roméo & Juliette
Adaptation pour les collégiens
Durée : 1h30

Roméo & Juliette sur le fil d’Ariane
Tout public à partir de 15 ans
Durée : 1h45

Adaptation et mise en scène : Maïlys Castets
Avec : Yoann Fayolle, Marie-Aude Forissier, Christina Pontet
Scénographie : Christian Castets
Conception musicale : Yoann Fayolle

« Les amants sont là, légers comme des plumes.
Ils pourraient s’étendre sur la toile d’araignée,
qui folâtre dans l’air espiègle de l’été,
sans avoir peur de tomber,
tant est légère l’illusion de l’amour.

Roméo & Juliette
William Shakespeare

William Shakespeare

Les pièces de Shakespeare ont cette capacité de traverser les siècles parce qu’elles savent ouvrir des mondes infiniment proches de nous, de nos pulsions, de nos failles.

Dans la fulgurance intemporelle de l’écriture, l’amour se glisse vers nous comme le funambule sur son fil, avec les forces démultipliées de l’intime et du sublime.

Mais le dramaturge, en nous tendant ce miroir fascinant, nous tend aussi plusieurs pièges. Car puisque la vie est un théâtre, quelle est la part d’illusion dans ce qui nous consume ?

Aux sources du projet

Au début, il est toujours heureusement question d’un désir. De cette  étincelle qui déclenche l’ énergie, le mouvement, la passion.

Shakespeare nous faisait de l’oeil depuis longtemps. Comment croiser nos histoires pour tisser un lien nouveau avec cet immense dramaturge, et tenter de rendre, avec ce que nous sommes, l’immense force vivante de ces pièces ? L’une d’elles, parce qu’elle cristallise et transcende la passion amoureuse, parce qu’elle a travers  les siècles et fut maintes fois adaptée ou transposée, nous paraissait justement très appropriée pour aller à la rencontre de notre jeune public.

Nous sommes de l’étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est cernée de
sommeil.

La Tempête
William Shakespeare

On ne peut pas créer une énième version de Roméo & Juliette sans chercher à trouver à travers elle une résonance. Shakespeare le permet, et c’est notamment en cela sans doute que réside son génie : créer cet espace immense entre l’humain et l’inhumain, dans lequel toute génération, toute histoire, tout questionnement peut trouver sa vibration, son écho, son chemin propre… Pour trouver le fil conducteur de notre mise en scène, nous nous sommes donc plongés dans une analyse minutieuse de l’oeuvre, et nous l’avons malaxée, scrutée, décortiquée…

Roméo & Juliette en images

Marie-Aude Forissier dans le rôle de Juliette
Roméo & Juliette : Marie-Aude Forissier et Christina Pontet
Roméo & Juliette
Roméo & Juliette William Shakespeare
Yoann Fayolle dans le rôle de Roméo
Roméo & Juliette : Adaptation et mise en scène : Maïlys Castets

Roméo & Juliette sur le fil d’Ariane

Tout public à partir de 15 ans

Une idée nous est venue : et si l’on montait Roméo et Juliette sur le fil d’Ariane en nous imaginant, nous et le public, quelques décennies plus tard, dans un monde où la science aurait réussi à maîtriser la nature émotionnelle de l’être humain ? Mille possibilités se sont alors ouvertes à nous. En créant des jeux vertigineux de mise en abîme théâtrale, nous avons laissé une petite histoire d’amour se tisser dans la grande. Se tisser  à tel point, que l’une et l’autre finissent par se confondre. Le théâtre lui-même devient réalité, et la réalité semble fictive.

Naturellement, l’utilisation de la marionnette et d’une scénographie en kaléidoscope a rapidement pris tout son sens dans notre dramaturgie. Car les fils des pantins, les masques de cire, les miroirs déformants ou démultipliants, sont autant de signes et de symboles qui reflètent les liens des individus pris dans la toile d’une société vouée au culte de l’image et de l’argent. Et quand bien même les comédiens finiraient par vivre – pour de vrai ? – le miracle de cet éveil physique et spirituel, ne seraient-ils pas en train de nous présenter là une terrible farce ? Ce sera peut-être au public de jouer sa dernière carte, pour choisir de croire ou ne pas croire à ce cauchemar, qui prendra bien vite des allures de rêve éveillé…

Alors place au théâtre, et place à Shakespeare, puisque plus que jamais, la folie gagne le monde.